Si, de tous les vices de la nature humaine, l’orgueil est le vice le plus connu et le plus condamné par les différentes Traditions religieuses monothéistes, il est aussi le vice le plus répandu. La Tradition islamique est riche d’écrits en tous genres sur ce sujet et l’auteur a ici fait le choix de s’intéresser plus particulièrement à la pensée d’Abū Ḥāmid al Ġazālī (1058-1111) célèbre penseur et théologien qui rédigea, entre autres, son non moins célèbre Iḥyā’ ‘ulūm al dīn (Revivification des sciences de la religion) et dans lequel al Ġazālī a consacré un traité entier à la condamnation de l’orgueil (kibr) et de l’infatuation (‘ujb).
Si, de tous les vices de la nature humaine, l’orgueil est le vice le plus connu et le plus condamné par les différentes Traditions religieuses monothéistes, il est aussi le vice le plus répandu. La Tradition islamique est riche d’écrits en tous genres sur ce sujet et l’auteur a ici fait le choix de s’intéresser plus particulièrement à la pensée d’Abū Ḥāmid al Ġazālī (1058-1111) célèbre penseur et théologien qui rédigea, entre autres, son non moins célèbre Iḥyā’ ‘ulūm al dīn (Revivification des sciences de la religion) et dans lequel al Ġazālī a consacré un traité entier à la condamnation de l’orgueil (kibr) et de l’infatuation (‘ujb). L’orgueil est, en effet, une déclaration de guerre ouverte envers Dieu tel que le rapporte un ḥadīṯ du Prophète ﷺ : « la grandeur est Mon manteau et la majesté Mon pagne. Quiconque Me les dispute, Je le mettrai en pièces. » Et pourtant, cela n’empêche pas les individus de célébrer quotidiennement, et souvent à leur insu, la désobéissance de Satan qui, tel que relaté dans le Coran, s’enfla d’orgueil et refusa d’obéir à l’injonction divine de se prosterner devant Adam.
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