Gilbert Roque partage ici avec nous un pan de sa vie ; ses interrogations bien entendu sur l’existence de Dieu (et lequel d’ailleurs ?), toutes ces réflexions qui l’ont assailli, l’incompréhension de son entourage, de ses proches, avant ces rencontres salutaires qui, d’une certaine manière, participaient d’un projet divin. La voie de Gilbert était toute tracée, c’est une certitude. Fallait-il pour autant qu’il comprenne le sens des indices qui s’égrenaient tout au long de son parcours de vie. Notre auteur a su, tel le petit Poucet, suivre ces petits cailloux qui l’ont mené jusqu’à Dieu. Gilbert a fait les bonnes rencontres au bon moment. Il a croisé des musulmans qui, de par leur façon d’être et leur comportement, ont dégagé une sérénité après laquelle il courait. Il a rencontré des hommes et des femmes de condition modeste pour lesquels l’islam était leur vie et pas seulement une religion stricto sensu. Il a, en quelque sorte, rencontré les dignes héritiers du Prophète صلى الله عليه وسلم qui ont compris qu’appeler à l’islam c’était avant tout être un exemple vivant et que cela ne pouvait pas se cantonner à de vaines paroles qui, par nature, révèlent au grand jour nos propres contradictions lorsque nous sommes incapables de les mettre en pratique. C’est à un voyage intime que nous invite Gilbert Roque qui, comme un écho à son propre cheminement et en réponse à la grâce divine, a choisi de se prénommer Abd al Rahmane, le serviteur du Tout Miséricordieux.